Compte-rendu de la soirée du 1er octobre 2009
Bar des Sciences
« La grippe A H1 N1, blabla ou … »
Soirée organisée par : le « Pavillon des Sciences » et animée avec dynamisme par Pascal REMOND, en Partenariat avec l’URCAM Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie
Lieu - Horaire : Bar de l’Hotel Bristol – 2, Rue Velotte - 25200 MONTBELIARD – de 20h00 à 22h00
Participation : plus faible que d’habitude, environ 50 personnes étaient présentes.
Participant URIS FC : Jean-Pierre BULLIARD (INSA) – Pierre THOCKLER (AM) – Philippe MARCEAU (UTBM) – Jean-Claude MAYET (Bull).
Intervenants :
- Docteur Jean-Pierre FERRY, médecin généraliste à Audincourt.
- Docteur Jean-Marc MAILLARD, médecin « sentinelle ».
Contexte de ce « Bar des Sciences » : La grippe A H1 N1, faut-il en rajouter ou faut-il mettre la pédale douce ?
La France compte ses morts un à un … On ne sait plus combien … Et pourtant, durant ces derniers mois cette grippe a fait 2000 morts dans le monde entier, pendant que le paludisme en faisait, lui, 500 000 !
Erreur de jugement ? … crainte ? … conspirationnisme ? … complot des élites ? … lobbies pharmaceutiques (1 milliard et demi d’€uros pour le vaccin) ? … aubaine des politiques (pendant qu’on pense à la grippe on oublie les vrais problèmes) ? … réel danger ? … pandémie ? … beaucoup de morts ? Que dit la médecine à ce jour ? vaccin… masque… gel … ? quelle attitude avoir, quelles précautions prendre ? quels sont les symptômes ? comment juger la gestion de la grippe A ? faut-il en avoir peur ? qui sont les personnes à risque ?
Le Professeur Bruno HOEN a répondu en direct à toutes les questions …
Le Professeur HOEN nous fait part de son expérience :
Il veut, d’entrée de jeu, essayer de séparer les faits établis, les données éprouvées, de ce qui est « opinion personnelle ».
Définition de la Pandémie
Le Professeur indique que « pandémie » vient du grec « pan » = tout et « demos » = le peuple. C’est donc une infection qui touche l’ensemble de la population de la planète. C’est la circulation à l’échelon mondial d’un nouveau virus qui n’avait pas circulé jusque là.
Le réseau « sentinelle »
Le docteur FERRY précise qu’il est là au titre de ce réseau chargé de la surveillance des pathologies. Ce réseau « sentinelle » fait partie de l’INSERM et existe depuis 1984. Des médecins généralistes sont répartis ainsi sur tout le territoire français et surveillent 7 maladies infectieuses (dont la grippe H1 N1). Ils notent ainsi le nombre de cas avéré par zone, par département, par région. Un autre réseau, le réseau « GROG » fait aussi cette surveillance, il est axé essentiellement sur la grippe. Cette notion de surveillance globale est indispensable car, individuellement, on ne voit rien et on ne peut arriver à des conclusions fiables.
Qu’est-ce que la grippe ?
Le Professeur HOEN redonne la définition de cette infection. Pour qu’il y ait « grippe », il faut trois conditions : avoir de la fièvre (39 ou au-delà),tousser, avoir des douleurs musculaires. Cette infection est due à un virus. Le syndrome grippal est l’ensemble des manifestations pouvant être observées dans d’autres maladies que la grippe. A ne pas confondre avec le syndrome catarrhal qui est une sécrétion abondante de mucus dans le nez et dans la gorge, apparaissant habituellement au cours d'un rhume. Seulement 20% des syndromes grippaux correspondent à des grippes confirmées.
Les 3 dernières pandémies de grippe
- En 1918-1919 : ce fut la « grippe espagnole » provoquée par un virus H1 N1 propagé par les oiseaux. H1 signifie « molécule d’Hemmagglutine n°1 » et N1 signifie « molécule de Neuramidinase n°1 ». Ce sont les deux molécules présentes dans le virus (il existe des virus H1, H2, H5, N1, N2, N3…). . Cette pandémie fit 40 millions de morts. Il est à remarquer que les oiseaux hébergent beaucoup de virus grippaux.
- En 1957-1958 : ce fut la « grippe asiatique » provoquée par un virus H2 N2, qui fit 4 millions de morts. Il est à remarquer que, quand ce nouveau virus H2 N2 circule, l’ancien virus H1 N1 disparait complètement. Il réapparaitra vingt ans plus tard.
- En 1968-1969 : ce fut la « grippe de Hong-kong » provoquée par un virus H3 N2, qui fit 2 millions de morts. Force est de constater que l’arrivée de médicaments, comme la pénicilline, ont heureusement évité l’hécatombe de la grippe espagnole dont parlent encore avec horreur nos anciens. En 1977, le virus H1 N1 réapparait. Depuis cette date, les virus H1 N1 et H3 N2 circulent.
La nouvelle pandémie :
Pour ce nouveau siècle en 2009, la grippe A H1N1 est la première pandémie. En avril 2009, on met en évidence aux USA puis au Mexique, un virus H1 N1 réarrangeant des virus d’origine porcine et aviaire, qu’on désigne par « H N1 V2009 Californien ». Il comporte 3 gènes sur les 8 qui appartiennent au virus H1 N1 porcin introduit en même temps que le virus H1 N1 humain de 1918. On explique ainsi que les personnes nées avant 1957, exposées au virus H1 N1 de 1918, sont moins susceptibles de prendre cette grippe A H1 N1 actuelle. Par ailleurs, la grippe aviaire (H5N1), apparue en 2003, n’a fait pour l’instant que 250 morts. Bien loin des 250.000 à 500.000 morts qui succombent de la grippe saisonnière tous les ans. On pense que (si l‘histoire se répète), que le nouveau virus A H1 N1 va supplanter et prendre la place des virus précédents (grippe saisonnière). On saura cela dans quelques semaines. Aujourd’hui, les généralistes suivent les symptômes et orientent le malade, suivant le cas, soit chez lui, soit vers l’hôpital. Un pharmacien confirme que, depuis plusieurs semaines, il vend plus de vaccins antigrippaux que les années précédentes. Le Professeur insiste sur la nécessité de bien se laver les mains, avant et après chaque repas et après les toilettes. L’eau savonneuse convient pour le commun des mortels. Pour lui, à l’hôpital, et pour le personnel soignant, il utilise un gel hydro-alcoolique (remplaçant depuis 6 ans le lavage des mains dans les hôpitaux). Il nous montre comment savoir se servir de ce gel : bien se frotter les mains dessus, dessous, entre les doigts en se croisant les doigts et ce, pendant au moins 30 secondes.
Comment le virus A H1 N1 se propage-t-il ?
C’est un virus respiratoire qui atteint les muqueuses respiratoires. Sa transmission se fait par le parler (postillons, par une proximité voisine du mètre pendant une heure. Quand on éternue, que l’on tousse, que l’on crache, on transmet ce virus. Si l’on met la main devant sa bouche, on transmet le virus en serrant les mains pour saluer. La durée de ce virus étant de quelques heures, il peut se transmettre sur les poignées de portes. Le Professeur observe les clients de l’hôtel du Bar des Sciences : plus de 80% sortent des toilettes en ne se lavant pas les mains : ainsi, ils contaminent ls poignées de la porte d’entrée…
Ce virus est plus fort l‘hiver, car sa transmissibilité et sa capacité d’attachement sont liés à la température et à l’hygrométrie : il faut suffisamment de froid et d’humidité pour que ce virus se propage. La première vague du virus est déjà passée dans l’hémisphère sud. Si l’on analyse ce qui s’est passé en Australie et Nouvelle Zélande, cette première vague a duré trois mois. Sur les 3 dernières semaines, le nombre de cas avérés a augmenté en France. Le Professeur est sûr que cette pandémie ne va pas nous épargner. On a aussi en ce moment une certaine psychose du phénomène : le nombre de consultations chez les médecins augmente, suite à un phénomène d’inquiétude. Actuellement, en Europe, la France n’a pas encore connu de vague alors qu’il y en a eu une au Royaume Uni (de juin au 31 juillet 2009). Le taux d’attaque (nombre de cas cumulé) est resté très faible. Les premières vagues en hémisphère sud (Polynésie, Nouvelle Calédonie, Réunion) sont des vagues de plus grande ampleur. Ainsi 12% de personnes ont été touchées en Australie et Nouvelle Zélande. Les vagues suivantes sont d’ampleur inférieure car le pourcentage de sujets immunisés augmente forcément avec le temps. Les virus changent tout le temps et mutent en permanence. Celui-ci aussi. Jusqu’à présent c’est toujours le même virus depuis qu’on l’observe (depuis fin avril 2009).
Les mesures barrières
Ces mesures consistent à limiter la circulation des personnes, limiter les regroupements, fermer les écoles, porter des masques. Il a été prouvé par le passé que ces mesures ont un effet sur l’évolution de l’épidémie : elles permettent un écrêtement du pic et un décalage dans le temps de ce même pic. Mais en final, le même nombre de sujets est touché, il est simplement moins concentré dans le temps, étant plus étalé. Actuellement, on n’a pas mis, en France, en œuvre des précautions de barrière de grande ampleur, certainement pour ne pas impacter le PIB car ces mesures ont un impact économique colossal.
Comparaison entre la grippe saisonnière et la pandémie de grippe A H1 N1 et d’autres maladies
Chaque année en France, la grippe saisonnière tue 5000 personnes chaque hiver. Les morts proviennent surtout d’insuffisances respiratoires (attaque du poumon). En Australie, la vague de grippe A H1 N1 a provoqué un excès de morts important par rapport aux grippes saisonnières (nota : ces chiffres sont contestés par un membre de l’Assemblée). La grippe tue surtout parce qu’elle affaiblit des patients déjà atteints par d’autres maladies. On observe des similitudes dans les effets entre la grippe et d’autres maladies (rhinopharyngites, gastroentérites) mais ces dernières n’ont pas du tout les mêmes symptômes. Les gastroentérites touchent surtout les jeunes enfants et les personnes âgées. Elles provoquent chez ces enfants 100 morts chaque année. Elles se traduisent par les mêmes consignes de prévention (se laver bien les mains etc.). La grippe saisonnière a une incubation courte (de 1 à 3 jours). La grippe A H1 N1 a une incubation de 2 jours. Sa durée de contagiosité couvre la période de -24 heures (avant la déclaration des premiers symptômes) jusqu’à 5 jours après. Le Docteur MAILLARD précise que l’Australie est un autre continent que l’Europe, vivant avec d’autres rythmes, ayant une autre démographie et qu’on ne peut donc comparer les phénomènes grippaux observés là-bas avec ceux observés en France ».
Doit-on être inquiet ? Pourquoi avoir lancé une alerte maximale ?
Le Professeur souligne que l’on n’échappera pas à la pandémie mais que ce ne sera pas une catastrophe. Les centres hospitaliers sont prêts à accueillir un surcroît de patients. Cela fait des années que les médecins savent qu’arrivera un nouveau virus grippal évoluant sous forme pandémique. Jusque là on ne faisait rien pour anticiper ces phénomènes. Depuis 10 ans, on essaie de se préparer pour faire face à la pandémie. La grippe aviaire H5 N1 e s’est pas transmise en pandémie mais 60%des personnes touchées sont mortes. Les plans « pandémie » fournis par les pays et l’OMS sont à 6 niveaux de gravité. Des mesures ont été prises en France, au cas par cas (fermeture d’une classe, d’un établissement…). Pour le Professeur, ces mesures ne servent pas à grand-chose. Il observe que le risque actuel n’est pas colossal et que cela ne justifie pas des mesures extraordinaires.
La vaccination contre la grippe A H1 N1
Le vaccin n’est pas encore disponible actuellement. On peut aujourd’hui contracter la grippe même chez un médecin (les médecins ne sont pas encore vaccinés pour le moment). Les personnels soignants seront néanmoins vaccinés en priorité et systématiquement. 94 millions de doses de vaccins ont été commandées par l’état français. Le vaccin ne sera pas obligatoire et s’adressera en priorité aux personnes qui s’occupent d’enfants. Pour l’Europe, 4 grands laboratoires sont fournisseurs de ces vaccins. La propagande incite à e faire vacciner. C’est une nouvelle décision politique de vouloir vacciner tous les français, cela n’avait encore jamais été pratiqué auparavant. Le Professeur pense que cette décision est plutôt bonne car, a-contrario, si on avait décidé de ne fabriquer les vaccins que pour les personnes les plus à risques, on aurait aussi eu un tollé des autres citoyens ! Le Professeur HOEN se fera vacciner dès que le vaccin aura été libéré, il se fait vacciner chaque année pour la grippe saisonnière et se fer aussi vacciner pour cette grippe saisonnière (dans l’ordre, d’abord le vaccin pour la grippe saisonnière, puis, 15 jours à 3 semaines plus tard, celui pour la grippe A H1 N1). Le délai entre les deux vaccins n’est pas du à un risque quelconque mais simplement pour pouvoir dissocier les effets lors des statistiques. Le professeur se fait vacciner chaque année contre la grippe saisonnière afin de ne pas être un vecteur de transmission du virus (et, bien sûr, pour ne pas lui-même être malade). Il n’a aucune inquiétude sur l’efficacité et la sécurité du vaccin. Il n’est pas sûr que les deux injections pour la grippe A H1 N1 soient maintenues. Cela tient au processus e fabrication des vaccins pré-pandémiques : on prépare le vaccin et on y place l‘antigène viral au dernier moment dans la formulation que ‘on obtient par culture sur un œuf embryonné (c’est un juste retour des choses : les oiseaux propageant le virus, on se sert de leurs œufs pur cultiver le vaccin). Ces vaccins pré-pandémiques montrent un schéma de vaccin à deux injections. Des essais ont été faits avec les vaccins contre le H1 N1. Au moins 80% de ces vaccins génèrent des anticorps protecteurs après vaccination. Mais on observe quand même que les patients ayant deux doses de vaccins ont un taux d’anticorps protecteurs légèrement supérieur à 80%. La différence n’étant pas très sensible, on pense donc pouvoir se contenter d’une seule dose. Le vaccin saisonnier, lui, est arrivé le 25 septembre 2009. Le Professeur s’est vacciné également. Le gouvernement français a mis en place une traçabilité des vaccinés (suivi par n° de lot de vaccin). Pour une grippe saisonnière, il faut consulter son médecin généraliste. Contre la grippe A H1 N1, il y aura de centres de vaccination collective dans chaque département et il faudra environ trois mois pour vacciner tout le monde. Il est recommandé de laisser trois semaines entre les deux types de vaccins pour ne pas avoir de problème d’interprétation des résultats. On essaie donc qu’il n’y ait pas de chevauchement entre les deux vaccins. Mais peut-on se fier à l’histoire ? on n’est pas sûr que le virus saisonnier va arrêter de circuler suite à l’apparition du H1 N1. Si l’épidémie en France est tardive (février 200), les personnes vaccinées en octobre seraient mal immunisées. Le professeur confirme qu’on ne sait pas maîtriser le développement du virus H N1.
Peut-on avoir confiance aux vaccins ?
Le Professeur répond « oui » sans ambiguïté car ils n’ont pas été fabriqués « à la va-vite ». ces vaccins devraient être disponibles début novembre 2009. Dix fabricants en France oeuvrent pour réaliser ces vaccins. Ils ont tous les mêmes souches (imposées par ‘OMS). Aucun fabriquant dans le monde ne sait produire cette quantité de vaccins. Contre l’hépatite B, en 1990 en France, 40 millions de personnes avaient été vaccinées. Les évènements « rares » que l’on connaît sont survenus : il y a 500 cas de nouvelles scléroses en plaque chaque année. En France, on a visé à exonérer les poursuites des fabricants : les vaccinateurs à titre individuel ne pourraient pas être poursuivis suite à des effets indésirables après vaccination. Cependant, en France, l’indemnisation est possible par « aléa thérapeutique », sans qu’on ait à déposer une plainte. Les centres de vaccination devront envoyer, chaque jour, dans la même base de données, le nom des personnes vaccinées et les numéros de lots de vaccins utilisés, afin de garantir la traçabilité. Les doses inutilisées de vaccins ne seront pas détruites : elles pourront être réutilisées pour l’hiver suivant ou seront données à d’autres pays dans le besoin.
Peut-on utiliser du TAMILU ?
Le Professeur répond que le TMIFLU est un antiviral spécifique au virus de la grippe qui sert à diminuer la durée d’évolution d’une grippe : cela réduit de 1,3 jour la durée moyenne d’évolution de la grippe (qui est de 4,2 jours normalement).
Une participante trouve que l’ « usine à gaz » mise en jeu est énorme et très coûteuse alors qu’on ne met pas de moyens pour d’autres fléaux plus important. Elle ressent un sentiment d’indécence par rapport à tout ce qi est déployé. Le Professeur est d’accord pour dire qu’on a mis en œuvre des moyens colossaux alors que pour le paludisme, la tuberculose, on met beaucoup moins de moyens au niveau mondial. Mais, pour lui, l’exemple de la France est plutôt positif et devrait servir d’exemple pour attaquer les autres maladies.
Le Docteur FERRY, actuellement en retraite, témoigne qu’il a connu la grippe de 1968 et en 1977. Au départ, il n’était pas pour la vaccination, puis il a vu arriver les vaccins, donnant des résultats de prévention très probants, il a donc changé d’avis et est persuadé maintenant que le vaccin est valable.
Le Professeur HOEN ajoute que les moins de 6 mois ont un risque sérieux d’attraper la grippe et de faire une forme grave : les enfants ont un risque plus important que les adultes.
Quid de l’adjuvant ?
On met de l’Hydroxyde d’alumine dans les vaccins pour en augmenter l’efficacité. Depuis quelques années, d’autres adjuvants modernes plus efficaces et plus tolérés ont été introduits. Cela présente un certain intérêt de mettre un adjuvant dans un vaccin car il augmente son efficacité et diminue la quantité d’antigènes à y introduire, cela permet d’augmenter le nombre de vaccins en en doublant la quantité. Les problèmes liés à l’adjuvant sont liés à l’inconnu : il existe des réactions locales (rougeurs, douleurs au point d’injection). Mais tous les essais faits l’ont été chez des adultes en bonne santé. Il faut donc essayer d’utiliser les vaccins avec adjuvants en priorité pour les personnes en bonne santé et non pour les personnes à risques. Mais aura-ton assez de vaccins sans adjuvant disponibles en quantité et en même temps que les autres vaccins ?
Les masques
Lees masques ont tous une durée de vie limitée (et à condition qu’on n’y touche pas !). Les masques chirurgicaux servent à protéger de la grippe son entourage et servent aussi à se protéger soi-même (dans les deux sens). Le masque FFP2 (selon la norme) est le plus protecteur mais il est très inconfortable et on le laisse au personnel de santé.
Conclusion
LIONEL est satisfait, il a appris beaucoup de choses ce soir.
Un pharmacien indique que sur les 3 dernières semaines, le pourcentage de grippe saisonnière va en diminuant, tendant à accréditer la thèse du professeur HOEN. Il demande à tous d’être prudent et de bien vérifier les sources quand on a une information sur ce sujet.
Le Professeur plagie un pape célèbre et dit : « n’ayez pas peur ! ». La peur est mauvaise conseillère et n’est pas justifiée. On manque en France de bons réseaux de communication « horizontale », la communication est trop « verticalisée » !
Pour en savoir plus, consulter les sites internet suivants :
- Le site de l’Institut National de la Veille Sanitaire (INVS) : www.invs.sante.fr
- Le site de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) : www.afssaps.fr
- Le site du Ministère de la Santé : www.sante-sports.gouv.fr
Programme des prochains « Bar des Sciences » en 2009 - 2010 :
- Jeudi 15 octobre 2009 : Bar des sciences de l’Hôtel Bristol Montbéliard (20h00) : penser l’écologie avec le grand chercheur Serge MOSCOVICI (82 ans), père de Pierre et cofondateur du Mouvement « Les Verts » et avec Pascal DIBIE..
- Mardi 17 novembre 2009 au cinéma « Le Colisée » (Montbéliard) (20h30), conversation entre un astronome, un astrophysicien, un prêtre et un artiste avec Léopold EYHARTS, l’astronaute français qui a totalisé le plus d’heures de vol dans l’espace. « Voulez-vous aller au ciel ? »
- Jeudi 19 novembre 2009 à la CCI de Belfort – Rue Fréry – (20h30) : conférence organisée par les ingénieurs INSA sur les nanotechnologies.
- Lundi 30 novembre 2009 au foyer des étudiants de l’UTBM à Belfort (20h30) : les tontons brasseurs
- Mardi 1er décembre 2009 : Bar des sciences de l’Hôtel Bristol Montbéliard (20h00) : les druides, des philosophes chez les barbares !
- Mardi 8 décembre 2009 : Bar des sciences de l’Hôtel Bristol Montbéliard (20h00) : dans le cadre du marché de Noël en relation avec l'Irlande, en partenariat avec la ville de Montbéliard, " Le Fer, le Feu, la Barbe, la Fête et le Whisky ", avec dégustation de whisky irlandais
- Mardi 15 décembre 2009 : Bar des sciences de l’Hôtel Bristol Montbéliard (20h00) : un rendez-vous important avec Pierre JOLIOT-CURIE et Hélène LANGEVIN, enfants de Frédéric JOLIOT et Irène CURIE, et, donc, petits enfants de Pierre et Marie CURIE… « Les CURIES, une saga qui continue… »
- Mardi 26 janvier 2010 : Bar des sciences de l’Hôtel Bristol Montbéliard (20h00) : « le RAID, son histoire, ses secrets et ses armes » avec le Commissaire Amaury de HAUTECLOQUE, "Patron" du RAID et petit-fils du maréchal LECLERC.
- 1 Bar des sciences est prévu à l'Ecole Nationale de Police.
- 1 Bar des sciences est prévu au Centre de Formation du FC SOCHAUX
- 1 Bar des sciences est prévu pour le Conseil du Développement.
- 3 Bars des sciences sont prévus pour différents clubs et associations.
Rédacteur : Jean-Pierre BULLIARD
Président de l’URIS de Franche-Comté
Président des Ingénieurs INSA de Franche-Comté
Pour le compte du Pavillon des Sciences