Compte-rendu de la conférence sur l’eau du 25 novembre 2010
« L’eau, parlons-en ! »
par le Groupe Régional INSA Franche-Comté
Soirée organisée par :l’URIS de Franche-Comté, les Ingénieurs INSA, le « Pavillon des Sciences » et préparée par son fidèle animateur Pascal REMOND.
En partenariat avec la CCI du Territoire de Belfort, le Conseil Général 90 et VEOLIA.
Lieu - Horaire : CCI Territoire de Belfort – ce jeudi 25 novembre 2010- de 20h30 à 22h30
Participation : Très bonne, le grand amphi de la CCI était pratiquement plein : environ 180 personnes étaient présentes.
Conférencier : Mac LESGGY, Ingénieur Agronome, célèbre animateur de l’émission de télévision E=M6
Intervenants :
· Eric LALAURIE Directeur Régional Santé Environnement Agence Régionale de la Santé (ARS)
· Philippe CLAPE Délégué Régional Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC)
· Jean-Michel VILLAUME Député – Maire d’HERICOURT (70)
· Michel ESTIENNE Directeur Adjoint Développement Local (Conseil Général du Territoire de Belfort)
· Philippe DOBIAS Directeur VEOLIA-EAU-Montbéliard – Nord-Franche-Comté
· Richard ALEXANDRE Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA)
Contexte de cette soirée :
Histoire d’eau !
L’eau, composé chimique, est essentielle à la vie de tous les êtres viants connus. Notre corps est composé de 65% d’eau et celui d’un nourrisson, de 75%. L’eau recouvre les 2/3 de la terre que l’on nomme planète bleue.
D’où vient l’eau que nous buvons et utilisons ? Comment obtient-on de l’eau potable ? Qu’est-ce que l’eau potable ? Quelles sont les normes et les seuils de tolérance ? Existe-t-il des risques ? Quelles garanties avons-nous de boire une eau de qualité ? Peut-on et va-t-on manquer d’eau ? Qui sont les acteurs et institutionnels de l’eau ? Quel est le prix de l’eau ? Et l’eau en bouteille ? Peut-on vraiment filtrer l’eau avant et après son utilisation ? Que deviennent les hormones, les médicaments… ? Et les boues de traitement, que deviennent-elles ? N’y a-t-il aucun risque de les utiliser comme engrais pour les cultures ? Quel rôle jouent les zones naturelles humides dans la protection de l’environnement ? Les ressources sont-elles protégées en Franche-Comté ?
Quel est le futur de l’eau potable dans notre pays et dans le monde ? Que penser du dessalement de l’eau de mer ? Que penser de la récupération des eaux de pluies surtout en terme de sécurité sanitaire ? Y a-t-il de nouvelles techniques envisagées pour rendre l’eau potable et la retourner propre à la nature ? Quelle est l’empreinte carbone de l’eau ?
Un Européen consomme 3000 m3 d’eau par an, un Américain 10.000 m3 et un Malien 20 litres par jour dans le meilleur des cas (et quelle eau !!!) ? Il y a des régions du globe qui manquent totalement d’eau aujourd’hui, et plus d’un milliard d’humains n’ont pas accès à l’eau potable, qu’avons-nous comme possibilités pour les aider ?
Voilà beaucoup de questions concernant l’eau, source de vie auxquelles Mac LESGGY et ses experts ont tenté de répondre ce soir.
Déroulement de la conférence
Mac LESGGY passe une première vidéo sur l’état de l’eau dans le monde et en France :
L’eau (surtout salée) couvre les ¾ de la planète ; l’eau douce représente 3% de l’eau totale du globe. Seulement 0,3% de l’eau de la planète est utilisable par l’homme. L’eau sur la terre représente une possibilité de 10.000 litres par personne et par jour. 23 pays dans le monde ont les 2/3 des ressources en eau douce. 50 pays connaissent un « stress hydrique ». La consommation d’eau ne cesse d’augmenter par l’effet démographique. Le capital d’eau douce s’épuise donc. L’eau se stocke mais ne peut pas se transporter sur de longues distances (contrairement à l’électricité). La France a le privilège de recevoir 480 milliards de m3 de précipitations par année. Il y a des problèmes de qualité des ressources (beaucoup d’eaux souterraines et d’eaux de surface sont polluées). La sécheresse sévit autour de la Méditerranée. On doit donc protéger nos ressources en eau : c’est l’affaire de tous !
Mac LESGGY passe la parole à ses experts au sujet de la situation Franc-Comtoise :
Philippe CLAPE indique d’où vient l’eau en Franche-Comté : elle provient essentiellement de puits de captage (sources souterraines). Il y a au total 661 captages en Franche-Comté, dont 648 souterrains et 13 seulement en surface (eau des rivières). On ne manque généralement pas d’eau dans la région, sauf des effets saisonniers exceptionnels (ex : sécheresse en 2003). Notre consommation d’eau a une tendance générale à diminuer (cette consommation baisse régulièrement de 1 à 2% par année : les industries ont des capacités d’économies énormes en matière de consommation d’eau. Certains sites industriels divisent leur consommation d’eau par 2 ou par 3 en quelques mois ! Mais cela provient aussi de la crise économique et de la décroissance de l’effectif de certaines entreprises).
Mac LESGGY passe une deuxième vidéo sur la provenance de l’eau en France :
En France, 60% de l’eau a pour origine les nappes phréatiques souterraines, les lacs et les rivières ne représentant que 40% de l’approvisionnement en eau potable. L’eau reste un produit local car il est intransportable sur de longues distances. La composition de l’eau du robinet est très diverse et variée car elle reflète la composition du sous-sol local.
Mac LESGGY passe la parole à ses experts au sujet de la responsabilité concernant l’eau et de sa qualité :
Jean-Michel VILLAUME , Eric LALAURIE, Philippe DOBIAS indiquent que la compétence en France, depuis le captage jusqu’à l’arrivée de l’eau potable au robinet, est publique : ce sont les collectivités territoriales qui en sont responsables à différents niveaux (commune, intercommunalités, et de moins en moins des syndicats intercommunaux). En Europe, seule l’Angleterre a privatisé la gestion de l’eau, tous les autres pays utilisent une compétence territoriale. A Héricourt (11.000 habitants), il y a 118 kms de réseau d’eau. L’origine de l’eau distribuée est majoritairement une nappe phréatique. A Montbéliard, c’est de l’eau de rivière. Le Nord Franche-Comté a beaucoup de sources (le sous-sol est riche en calcaire karstique). La rivière du Doubs est une ressource stratégique qui alimente Montbéliard (et, en sécurité, Belfort). Entre Belfort et Montbéliard, l’eau bue a une composition très différente. Belfort capte son eau à Sermamagny dans une nappe de la Savoureuse, rivière des Vosges très peu chargée en minéraux (massif granitique). L’eau de Belfort a donc la même qualité que la « Contrexéville » ou la « Volvic » car la composition de l’eau des Vosges est sensiblement la même que celle du Massif Central. L’eau de Montbéliard provenant du Doubs, est plus chargée en sels minéraux (elle contient du Calcium et du Magnésium), ce qui nécessite un traitement supplémentaire à mettre en place : une filtration puis une reminéralisation à la neutralite (coquillages marins). Cette reminéralisation est nécessaire pour éviter la corrosion des canalisations. Une réglementation stricte fixe les paramètres des minéraux ajoutés. Héricourt est alimentée en eau de source (Bassin de Champagney) peu minéralisée.
Question : en final, quelles sont les différences entre l’eau au robinet et celle en bouteilles (à part le prix)? Il faut distinguer deux catégories d’eaux en bouteille :
1) les eaux de source qui sont de composition chimique équivalente à celle du robinet (mais 100 fois plus chères).
2) les eaux minérales qui ne sont pas considérées comme potables et dont l’effet bénéfique pour la santé doit faire l’objet d’une reconnaissance par l’Académie de Médecine. Par exemple, l’eau d’ Hepar très riche en Magnésium (bonne contre la constipation), l’eau St Yorre très bicarbonatée (appréciée pour le tube digestif) mais déconseillée pour des pathologies rénales. Il est très conseillé de varier sa consommation d’eau minérale et de ne pas habituer l’organisme à un seul type d’eau minérale, ce peut être dangereux.
Question : un particulier peut-il vivre en captant l’eau de pluie ? Oui, il peut s’en servir pour évacuer les excréments et laver le sol (eaux usées) mais en aucun cas pour la boire : l’eau de pluie n’est pas potable.
Mac LESGGY passe une troisième vidéo sur la potabilisation de l’eau :
Le film montre les étapes de traitement de l’eau naturelle captée : l’élimination de ses particules en suspension, le filtrage par charbon actif et le sable, l’élimination des bactéries par l’ozone, l’étape de chloration (une goutte de chlore par m3). Le chlore est un désinfectant nécessaire pour éviter la prolifération des bactéries lors du transport. Puis c’est le stockage au château d’eau a la distribution de l’eau par simple gravité. Les tuyaux sont généralement en fonte. Le film montre le Professeur Hartmann parlant des normes à respecter.
la reminéralisation à la neutralite est utile pour les eaux faiblement minéralisées, par ex. celle provenant des massifs granitiques => celle de Belfort et pas celle de Montbéliard. L'objectif de la reminéralisation est bien de protéger les tuyaux contre la corrosion. Celle de Montbéliard qui provient du Doubs est traitée, en gros comme expliqué dans la vidéo 3. Elle est déjà minéralisée (eau de rivière + traverse un massif calcaire)
Question : quelles sont précisément ces normes à respecter ? L’eau doit rester potable, tout le temps, sans risque sanitaire pour le consommateur. Le critère est « boire de l’eau du robinet toute sa vie sans risque de tomber malade (environ 2 litres par jour et par personne) ».
Les normes précisent donc :
- Les paramètres microbiologiques (les premiers paramètres qui couvrent le risque sanitaire immédiat),
- Les paramètres organoleptiques (couleur, odeur, saveur),
- Des paramètres chimiques (comme le pH),
- Le niveau de substances minérales, organiques, de métaux, de pesticides, de radioactivité, le taux de produits de désinfection.
Le code de la santé publique fixe la réglementation sur l’eau sur des bases d’expertises menées par les Agences, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’AFFSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), l’ARS (Agence Régionale de la Santé, ex DDASS) réalise le contrôle sanitaire des eaux, au niveau de la ressource en amont, à la station et jusqu’au robinet du consommateur. Sur l’Aire-Urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt, 360 analyses de contrôle sanitaire sont effectuées chaque année (une par jour). Les résultats des analyses d’eau sont affichés en Mairie et également sur le site WEB du Ministère de la Santé (http://www.sante-sports.gouv.fr). Une fois par an la synthèse des mesures de l’ARS ex DDASS est jointe à la facture d’eau de chaque consommateur. VEOLIA réalise également une diffusion des résultats d’analyse.
Question : l’eau peut-elle devenir localement non-potable ? Oui c’est déjà arrivé à Montbéliard il y a quelques années : cette eau contenant des solvants désagréables à l’odeur. VEOLIA a prévenu tout le monde de la zone impactée, passant environ 5000 appels téléphoniques dans un temps record. Globalement la molécule d’eau parcourt environ 1000 kms de réseau dans le Pays de Montbéliard (on peut donc, suivant le cas, avoir de l’eau en quelques heures ou en quelques jours, cela explique la nécessité de re-chloration dans le réseau). Avoir un peu de chlore au robinet est un témoin que tout s’est bien passé.
Le taux de Plomb : doit être inférieur à 25 microgrammes par litre. Tous les tuyaux anciens en plomb seront remplacés à Héricourt d’ici fin 2010. Cette résorption aura concerné au total 520 branchements au plomb, pour un coût de remplacement de 1,5 Millions d’Euros sur 6 ans. La ville a pris en charge la totalité du remplacement, jusqu’au compteur du consommateur.
Le taux d’Aluminium : doit être inférieur à 200 microgrammes par litre. Pour éliminer de petites impuretés chargées électriquement, on rajoute à l’eau un sel métallique d’Aluminium, ce qui permet de casser les agglomérats qui sont de véritables nids à microbes. Ce sont les agglomérats (connus aussi sous matières en suspension) qu'on cherche à casser en rajoutant des sels d'aluminium qui sont les nids à bactéries, pas les charges électriques. Sur Montbéliard, on utilise cette technique de traitement par l’Aluminium (le taux observé est nettement inférieur à celui toléré : on mesure moins de 100 microgrammes d’Aluminium par litre, en moyenne). Il existe aussi d’autres traitements : celui consistant à rajouter un sel ferrique Fe+++ mais qui pose des problèmes de pH et qu’on n’utilise pas dans notre région. Le chlorure ferrique pose avant tout des problèmes de couleur et de mise en œuvre.
Le taux de Nitrates : doit être inférieur à 50 milligrammes par litre. Ces nitrates sont dus à l’activité agricole. Dans l’Aire-Urbaine, ce taux est très faible (il est mesuré entre 3 et 6 mg/l).
Les fuites d’eau : l’eau de fuite ne disparaît pas et retourne dans la nappe phréatique. Il y a donc un bon équilibre à trouver entre le coût de réparation des fuites et la perte d’eau induite. La tendance est de laisser fuir. On ne vise donc jamais Zéro Fuite. Sur Montbéliard le rendement observé est de 83% (17% de l’eau est perdue par les fuites). Il existe ailleurs de très vieux réseaux ayant des rendements proches de 50%.
Question : que fait-on des déchets dus à la potabilisation de l’eau ? On essaie de les sécher et de les recycler. Les produits non dangereux sont mis en décharge. L’Arsenic est traité précautionneusement à part.
Question : comment traite-t-on les eaux trop chargées ? Le traitement des eaux trop chargées (issues des massifs calcaires, très minéralisés mais n’existant pas dans notre région) pose problème car ces eaux créent des dépôts dans les installations. L’achat de colonnes d’osmoseurs n’est pas conseillé pour les eaux de boissons car il faut les nettoyer très régulièrement, étant de véritables nids à microbes.
Question : notre eau du terroir est associée à sa saveur. Il me semble que cette saveur a évolué, passant à une saveur identique à Besançon ou Dijon. Est-ce une impression ? Certainement car on ne fait rien pour rendre une eau identique d’un lieu à l’autre, ni pour lui donner un goût « standard ». Suite à Vigipirate, des consignes ont été données pour augmenter légèrement le taux de chlore dans l’eau, il suffit d’attendre alors quelques minutes avec sa carafe et le goût chloré disparaît.
Question : y-a-t-il des résidus médicamenteux dans l’eau ? la réglementation ne prévoit pas cette mesure pour l’instant. Une campagne nationale avait été engagée sur le sujet pour mesurer la présence possible de médicaments dans l’eau potable. Elle n’a pas donné de concentration significative. Mais, au fil du temps, la réglementation pourrait changer.
Question : les carafes filtrantes sont-elles utiles ? Oui dans un but d’enlever le calcaire (mais pas utiles dans notre région où l’eau n’est pas calcaire). De toute façon, leur usage à la maison pose le problème du nettoyage. Si on ne chlore pas ces dispositifs, ils deviennent très vite des nids à bactéries qui se développent dans le filtre.
Mac LESGGY passe une quatrième vidéo sur le traitement des eaux usées :
Le film montre les actions sur les eaux usées : le filtrage par des râteaux, la décantation pour retirer le sable, la terre. Les corps gras remontent alors en surface et sont éliminés par microbullage. Le traitement par injection de réactif puis le traitement biologique (pour enlever les matières azotées). L’eau dépolluée rend donc des résidus qui sont des boues que l’on sèche pour les recycler sous forme d’engrais ou qu’on fait incinérer. L’eau dépolluée peut alors être réintroduite dans la rivière.
Dans l’Aire Urbaine, la station d’épuration à Héricourt a été inaugurée fin juin 2010, c’était une mise aux normes par rapport aux stations et réseau vétustes de 1998 et 2005. L’investissement a été de 4 Millions d’Euros qui se retrouvent dans la facture d’eau (partie « assainissement »). A Héricourt, l’eau traitée revient à 2,58 Euros par m3. Il a fallu 4 millions d’Euros supplémentaires pour traiter les aux parasites (eaux de pluie) aboutissant à la station d’épuration. Ces investissements ont été subventionnés à 52% par l’Etat et par l’Agence de l’Eau. Désormais, on retire de notre eau les nitrates et les phosphates.
A Montbéliard (bassin de 120.000 habitants), les investissements ont été réalisés très tôt, dès 1992 mais les stations étaient plus importantes en taille. Toutes les eaux dépolluées finissent dans le Doubs. Il n’y a aucun danger, c’est l’objectif du traitement des eaux usées (ne pas perturber le milieu naturel).
Richard ALEXANDRE, expert de l’ONEMA souligne que son organisme mesure l’impact des eaux retraitées sur le milieu naturel. Son expérience en ce domaine date de plus de 30 ans. Il a constaté de nettes améliorations dans les rejets, les rejets industriels en particulier (ceci dû, hélas, aux fermetures d’usines).
Michel ESTIENNE mesure la dépollution des eaux des cours d’eau. Dans le Territoire de Belfort, cette mesure concerne 65 stations d’épuration (une à chaque confluence de cours d’eau). Pour chaque station, il réalise 4 prélèvements par an et recherche la présence de 700 molécules toxiques et quelques médicaments. Le comptage de ces organismes permet d’avoir une notation de la qualité de la rivière, segment par segment. On a surtout des pollutions issues du passé. On analyse les sédiments.
Question : que deviennent les déchets d’assainissement en Franche-Comté ? Ils sont recyclés pour l’agriculture (50% des boues), une autre partie part en incinération et le reste constitue des stockages sophistiqués (par exemple dans les roseaux pour produire du compost). Les déchets d'assainissement sont traités sur des systèmes à roseaux (théoriquement pas stockés)
Question : quel est le prix de l’eau en Franche-Comté ? La moyenne varie d’un département à l’autre. Pour la Haute-Saône : 2,83 Euros / m3 – Pour le Territoire de Belfort : 3,28 Euros / m3 – Pour le Jura : 2,87 Euros / m3 – Pour le Doubs : 3,06 Euros / m3 – Mais, à l’intérieur d’un même département, il peut y avoir de fortes dispersions qui dépendent de la taille de la commune et du coût des infrastructures locales. Ainsi, dans le Territoire de Belfort , on paye l’eau à Roppe 3,50 Euros / m3 alors que 2 kms plus loin, à Saint-Germain le Chatelet, on la paye 4,50 Euros / m3 (l’écart de 1 Euro provenant du coût des infrastructures dans le village). Signalons qu’il existe encore des tuyaux en bois en Franche-Comté (en épicéa datant des années 1900). Quoiqu’il en soit, la facture d’eau représente moins de 1% du budget des ménages alors que le coût de l’habitat représente 35% de ce même budget. Chaque ménage dépense en moyenne 360 Euros par an pour l’eau, en Franche-Comté.
Question : quel est l’état de santé de la Loue ? On a effectivement constaté une mortalité anormale des animaux de la Loue (les poissons) et autour (les chevreuils). Pour l’instant on ne connait pas la source de cette pollution. Des investigations sont toujours en cours.
Conclusions : aide des pays en manque d’eau : pour aider ces pays qui manquent d’eau, la somme de 1% est prélevée sur notre facture d’eau, apportant ainsi notre contribution.
Remerciements : nous tenons à remercier :
- Claude BOLARD et Jean RESTLE, les ingénieurs INSA et URIS FC qui ont préparé activement cette belle conférence, tâche qu’ils réalisent avec succès depuis une dizaine d’années déjà !
- Pascal REMOND et Marie-Christine REBOURCET (Pavillon des Sciences) sans qui nous n’aurions pas eu la participation du conférencier et des experts,
- Aline LALOUX, Christian ARBEZ et Alain SEID (CCI Territoire de Belfort) qui nous ont reçu toujours remarquablement dans leurs locaux, avec une constante convivialité depuis une dizaine d’années que nous organisons ces conférences. Le Buffet des animateurs, avant la conférence et le pot de l’amitié, après, en sont le témoignage.
- Michel ESTIENNE et Christian PROUST du Conseil Général 90 et leur participation pour la duplication des affiches,
- Eric LALAURIE, expert de l’ARS,
- Philippe CLAPE, Délégué Agence Eau RMC,
- Jean-Michel WILLAUME, Député-Maire pour son témoignage de sa ville d’Héricourt,
- Philippe DOBIAS et M.AGUILA, les représentants et experts de VEOLIA, qui sponsorise cette soirée, ce qui a limité nos frais,
- Mac LESGGY le talentueux conférencier qui a animé cette soirée d’une façon remarquable et inoubliable, appréciée par tous les participants. Un grand pro de M6 !
Rédacteur : Jean-Pierre BULLIARD
Président de l’URIS de Franche-Comté
Président des Ingénieurs INSA de Franche-Comté