« OISEAUX de mauvais augure
… et changement climatique. »
Année internationale de la Biodiversité.
Bar des sciences
Entrée libre et gratuite
LES INVITES :
- Romain JULLIARD, enseignant-chercheur, recensement des espèces et suivi de la biodiversité en France. Muséum National d’Histoire Naturel de Paris.
- Arnaud MOULY, enseignant-chercheur, laboratoire Chrono-Environnement, Université de Franche-Comté.
- Bernard BINETRUY, ONF.
- Roland GAMBERI, ONEMA, Police de l’eau.
- Claude NARDIN et Dominique DELFINO, photographes.
- Georges LIGNIER, LPO.
- Et si les oiseaux venaient à disparaître ?
- La situation des oiseaux se détériore.
Selon une récente étude entre 6 et 14% des espèces d’oiseaux présentes sur la planète pourraient avoir disparu dans cent ans, soit entre 700 et 2500 espèces. L’étude confirme ainsi les prédictions de l'IUCN qui comptabilisait dans son dernier recensement 12% d’espèces d’oiseaux déjà menacées d’extinction. Les oiseaux spécifiques d’un habitat ou d’une ressource alimentaire sont les plus à risque car ils sont plus tributaires des modifications de leur environnement. La France compte 71 espèces sur la liste rouge de l’IUCN, soit 6% des espèces menacées dans le monde.
Les raisons sont multiples : intensification de l'agriculture, pollution, réchauffement climatique, perte de leur habitat, surexploitation, introduction d’espèces exotiques envahissantes.
Les oiseaux sont-ils de mauvais augure ?
"Corbeau 12" a un message pour nous : l’érosion de la biodiversité s’accélère, c’est un fait. Pourtant, préserver la biodiversité, c’est préserver ce qui nous apporte nourriture, santé, sources d’énergie… L’érosion de la biodiversité a des conséquences économiques. Listons ! Outre la fourniture de biens irremplaçables et indispensables à notre survie (nourriture, oxygène, matières premières…), des espèces (insectes, chauves-souris, oiseaux…) assurent la pollinisation des végétaux (sans pollinisation, nos fruits et légumes disparaîtront des étalages) et les milieux naturels contribuent à une épuration naturelle de l’eau, à la prévention des inondations, à la structuration des paysages et à l’amélioration de notre cadre de vie…
Plus de peur que de mal ? Ce sont nos enfants et nos petits enfants qui le diront mais peut-être trop tard !